mardi 30 juin 2015

SCC7/2 - Les SERVICES : ce sont organes de police ou de justice de type politique, répondant exclusivement aux ordres de la Haute Hiérarchie et ne devant, habituellement, rendre compte à aucune instance démocratiquement élue



Des exemples ?
Des noms de différents « services » relevant directement de leur Haute Hiérarchie, un peu partout dans le monde, à toutes les époques et sous tous les régimes ? 
Le Smersh ou le Spectre existent-ils vraiment ? 

Rappelons tout d'abord que, dans une sorcellerie, les "services" dits de sécurité, d'intelligence ou de renseignements et d'action sont, en fait, des polices politiques chargées de mettre hors course ou hors d'état de nuire...
- Cessons les distractions ? La récréation est terminée ? 

tous ceux qui ne partagent pas les "visions", "orientations" et points de vue du Haut-Hiérarque en place, de ses affidés et inféodés.
Rappelons aussi que lorsque
- Et c'est souvent le cas ! Notamment en République autocratique du Luabango, comme auparavant en République du Zaïre et, bien entendu, sous le régime colonial !
lesdits "services" dits de sécurité ou de renseignements n'ont pas de comptes à rendre au peuple et échappent à tout contrôle démocratique, on se trouve bel et bien en présence d'une dictature.

Les "services" sont habituellement une pieuvre à plusieurs visages. Ils sont présent partout (au bureau, dans la rue, à l'usine, à la mine, à l'université, en ville et à la campagne) dans tous le pays et dans tous les secteurs... En République autocratique du Luabongo, par exemple, les « services » comprennent:
- non seulement des stratèges et des analystes, des négociateurs secrets...
- mais aussi des espions attitrés et d'innombrables mouches et informateurs... 
- et encore des spécialistes du complot  politique et des "scénaristes" chargés d'imaginer et de mettre en oeuvre des campagnes de mensonges à propager, des pièges à tendre et des "sting operations" et autres coups tordus à monter contre des opposants... 
- et enfin des hommes de main (instrumentistes-gardes du corps, geoliers et tortionnaires, saboteurs, empoisonneurs et tueurs, pombas soudoyés et instrumentalisés pour casser des manifestations, régler des comptes, etc.) chargés d'exécuter les basses besognes,  opérations de "targeted killing", enfermement de contestataires dans des cachots secrets, viols, tortures et "exécutions extrajudiciaires", ramassage et transport des cadavres, ouverture, surveillance et, si nécessaire, dissimulation ou déplacement des charniers de "corps de l'Etat" 
 
Notons également que les "services" peuvent être "civils" ou "militaires" ou relever d'une direction particulière de la police.  En sus de leurs activités dites de "surveillance" et de "renseignements" ces polices politiques ont développé de nombreuses expertises dans les domaines de la suppression des preuves, de l'intimidation, de l’arrestation ou la disparition d'opposants aux sorciers au pouvoir ou de journalistes et membres d'associations de défense des droits de l'homme : enlèvements et enfermement dans des cachots clandestins, saccage de salles de rédaction de journaux, tabassage des vendeurs de journaux
- C'est ça l'astuce (inspirée par des philosophes-conseils, sans doute ?) : on laisse les journaux paraître et on les arrache des mains des vendeurs  ! 

plastiquage de studios de télévision, mises sur écoute et campagnes de terreur, passages à tabac, menaces de mort envoyées par SMS,  assassinats perpétrés par des "bandits armés", noyades, empoisonnements ou "intoxications alimentaires", sabotages et accidents d'avion ou
- Un véhicule poids lourd perdant subitement le contrôle de sa direction ou de son système de freinage ! Mawaaaaa !

de circulation routière, mystérieux incendies ravageant des installations abritant du matériel informatique où sont stockées des données très importantes.
Aux polices politiques "civiles" ou "policières" , s'ajoutent aussi une "justice politique militaire" qui se substitue très souvent à la justice civile, délivre des "lettres de cachet", fait procéder à des arrestations arbitraires, recourt à des "techniques d'interrogatoire avancé", arrache de prétendus "aveux", fabrique des preuves et falsifie des pièces, menace les familles et les avocats des victimes, fait rendre des condamnations rédigées à l'avance par des juges obéissant à des ordres militaires et échappe à tout contrôle du pouvoir judiciaire et de la représentation populaire (quelques exemples pour illustrer mon propos? il suffit de penser à la parodie de justice rendue à Guantanamo et au comportement de certains responsables d'auditorats militaires du Luabongo).
 
Parmi les "services" dirigés ou supervisés par des personnes ayant la confiance de leur Haute Hiérarchie et fonctionnant le plus souvent en dehors de la chaîne de commandement de l'Armée, de l'Intérieur ou de la Justice et ne devant rendre compte à aucun instance démocratiquement élue et souvent mis en concurrence, tant au plan national qu'au plan international, dans une espèce de championnat de psychopathes, de tortionnaires cyniques et de tarés, on citera NOTAMMENT (simple échantillon mis en vitrine "pour donner une idée de l'ensemble »), en vrac et au hasard de Google et des dictionnaires



La  PIDE et le SAMI (ayant longtemps travaillé en équipe au Mozambique et en Angola)
la IIIe Section de la chancellerie privée de l'Empereur de Russie, l'OKHRANA, la TCHEKA, le GPU, la branche SMERSH de l'Armée Rouge, le NKVD, le MVD, le KGB, le FSB (Federal'naya Sloujba Bezopasnosti), le GRU (Glavnoe Razvedivatel'noe Upravlenie), le SVR (Sluzhba Vneshney Razvedki)
les SPETSNAZ, groupes d'intervention spéciaux de la police et de l'armée russes, des minsitères de la  Justice et des Affaires intérieures russes, du FSB et du SVR,
la GESTAPO (Geheime Staatspolizei)
le BND (Bundesnachrichtendienst), le BFV (Bundesamt fur Verfassungschutz)
la STASI (Staatssicherheit)
la SECURITATE
le SRI
le GUOANBU (Guojia Anquan Bu), le QINGBAOi
la DINA (à l'époque de la dictature chilienne)
la Guardia de Infanteria d'Argentine, 
la SAVAK (à l'époque du Shah)

le ou la VSE (Veiligheid van de Staat-Sûreté de l'Etat), le SGRS (Service Général du Renseignement et de la Sécurité), le CGCCR (Centre Gouvernemental de Coordination et de Crise, direction générale du SPF Intérieur, alias « Centre de crise »), l' OCAM (Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace ayant succédé au Groupe Interforces Antiterroriste GIA) et l'ANS (Autorité Nationale de Sécurité), le  Bn ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target, Acquisition et Reconnaissance), le CGSU (la direction des unités spéciales du Commissariat général de la police fédérale... collaborant, en de nombreuses occasions, avec la GIGN française, notamment lors de l'assaut donné à un appartement de Verviers suspecté d'abriter un groupe de conspirateurs terroristes en janvier 2015... mais cette coopération veut rester discrète), le DR3 (la section antiterrorisme de la Police Judiciaire Fédérale) et les EAS (les équipes d'intervention spéciale des polices locales), le CCSB (Centre Cyber Security Belgique, placé sous l'autorité directe du Premier ministre) ou le CERT (Cyber Emergency Response Team),

l'AISI (Agenzia Informazioni e Sicurezza Interna, anciennement SISDE), l'AISE (Agenzia Informazioni e Sicurezza Esterna, anciennement SISMI),  le DIGOS (Divizione Investigazioni Generali e Operazioni Speciali) de la police italienne,
le CNI (Centre Nacional de Inteligencia), 
le SS (Security Service, plus connu sous son ancien nom MI-5, chargé du renseignements intérieur), le SIS (Security Intelligence Service, plus connu sous son ancien nom MI-6), le DIS (Defence Intelligence Staff), le GCHQ (Government Communications Headquarters, service de renseignement technique et électronique britannique, ex MI-8)
la DGSI française (substituée à la DCRI née de la fusion des Renseignements généraux RG et de la DST, chargée du contre-espionnage), la DGSE (ex-SDECE, ex-Deuxième Bureau) et les instumentistes des forces spéciales d'intervention (les super-flics du RAID, pour Recherche Assistance Intervention Dissuasion,  appelés aussi les "hommes en noir", les super-gendarmes du GIGN, les BRI de la police judiciaire), le Commandement des Opérations spéciales et les Forces spéciales françaises du 1er RPIMA,
le directeur national du renseignement qui chapeaute les 17 agences de renseignement américaines, la CIA, le FBI, le NGA, le NRO (National Reconnaissance Office), la DIA (Defense Intelligence Agency), la NSA (National Security Agency), le JSOC (Joint Special Operations Command), BLACKWATER
l'ISI pakistanais,
les Forces Spéciales Ivoiriennes (FSI), le Groupement de sa Sécurité Présidentielle (GSPR), l'Unité d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (UIGN) et la Force de Recherche et d'Assaut de la Police (FRAP) de la Côte d'Ivoire d'Alassane Ouattara,
l'UNITE 433 de la police israélienne, les Services d'action psychologique des Renseignements militaires, le MOSSAD, le SHABAK (aussi connu sous le nom de SHIN BETH), le GSS, l'UNITE 8200 de l'armée israélienne (également appelée Israeli SIGINT National Unit ou ISNU) AMAN (Agaf Hamodin), NATIV et autres « services du Premier ministre »
le MIT (en Turquie), 
le MOUKHABARAT (en Egypte, en Syrie, etc)
la DGST du Maroc ou du Congo-B (Direction Générale de la Surveillance du Territoire) 
la SSA sud-africaine, 
la DAS colombienne
le RST (Régiment de Sécurité Présidentielle) du Burkina Faso, à l'époque de Blaise Campaoré,
le SNR (Service National de Renseignements) du Burundi qui se fait appeler à présent la Documentation, 
le GSU (le General Service Unit) de l'Ouganda ou du Kenya
le DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) algérien, 

le SNIP (le Service National d'Intelligence et de Protection), renommé en 1996 DGSN (Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)...
L'ANR (l'Agence Nationale de Renseignements comprenant un département d'appui logistique et des départements d'action : le DSE et le DSI... et, au sein de ce dernier département, une Direction spéciale des investigations et recherches DSIR)
la DETECTION MILITAIRE DES ACTIVITES ANTI-PATRIE (la DEMIAP, à présent débaptisée et désormais appelée Etat-Major des renseignements militaires, ce qui est vachement moins funky) et les racketteurs du service communément appelé « TD » (comme « travaux dirigés », comme « tableaux de dotation »... ou plutôt  comme T2 ? à ne pas confondre avec les S2 des différentes unités de l'armée ? ou avec les agents geôliers et tortionnaires du P2, les "renseignements " de la police ?)
l' AUDITORAT MILITAIRE (une espèce de Saint-Office chargé des inquisitions et des persécutions, intervenant dans tous les sales besognes, celles qu'on appelle aussi, par euphémisme, les « dossiers sensibles »... sous la houlette du général***),
la PNC et les unités spécialisées de la Police Nationale Luabangaise telles que la Légion nationale d’intervention (LENI, ex-Police d'Intervention Rapide, PIR), la brigade d’investigations criminelles et le Groupe mobile d’intervention (GMI) et, surtout, la Direction générale des renseignements et des services spéciaux de la police (DGRS dont relèvent les P2)
la DGM
la GARDE REPUBLICAINE (alias GR, alias les Bérets rouges, alias Bana Mura) et, notamment, le régiment RSH (Régiment Sécurité et Honneur) chargé de la garde rapprochée de la Haute Hiérarchie,
le CNS (veillant, sous l'autorité du conseiller spécial en matière de sécurité, à la centralisation et à l'exploitation des documents et renseignements émanant des différents « services » spécialisés... et dont le général*** est membre)
la Commission mixte sécuritaire (une commission « exécutive » illégale ou, à tout le moins, fonctionnant « en dehors » de tout cadre légal et « en marge de la loi », crée par Samba Kaputo, alors conseiller spécial à la sécurité... et que préside le général***)...
toutes ces officines au service du pouvoir sorcier en République autocratique du Luabongo ont en commun la gestion de lieux de détention, souvent souterrains et toujours tenus secrets, où des personnes « disparues » se retrouvent internées en dehors de toute légalité et de tout contrôle judiciaire tels que les camps CETA (GSP) et Kibomango dans la commune de la N'Sele, l’immeuble à 7 étages du Groupe Litho Moboti (GLM) et de nombreux autres cachots (au Palais de Marbre, notamment, sous contrôle de la GR, etc... et même au Palais de la Nation !)




*
*   *




Il n'y a pas à dire
 : partout dans le monde, dans toutes les autocraties, au Luabongo comme ailleurs, à toutes les époques et sous tous les régimes, les peuples ont toujours été pistés, épiés et fichés par des "services".






Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire